Les métiers de mateurs et de calfats
Un article paru le 1er décembre 1944 dans L'écho de la marine explique en quoi consistaient les métiers de mateurs et de calfats.
Les calfats s'occupaient d'étancher tous les joints susceptibles de laisser passer l'eau. Ils calfataient aussi les rivets qui transpiraient.
Cette photo, datant du 9 août 1941, présente les travailleurs de la Boiler et de la Plate Shops à Marine Industries.
Première rangée de gauche à droite : MM. Denis Larosée, Albert Bibeau, Maurice Patenaude, Hubert Lalonde, le capitaine, MM. Adolphe Mondor, Marchand, Gervais, Venant Pauzé, Péloquin. Deuxième rangéde de gauche droite : MM. Pelletier, Jérôme Larochelle, Gamelin, Baptiste Aubuchon, Sylvio Dufault, Péloquin, Léveillée, Martin Letendre, Laramée.
L'Aspenleaf était une barge construite en 1903 à Buffalo. Les Chantiers Manseau l'avaient achetée en 1937 de la Canada Steamship Lines. En 1943, ce navire a été reconditionné par Marine Industries et a été renommé Aspenleaf. On voit sur cette photo datant de 1948 des travailleurs de Marine Industries sur le bateau Aspenleaf qui servait au transport du charbon.
Dans cet article paru en 1943, on célèbre le 52e anniversaire du surintendant de la fabrication, M. Adélard Boucher.
Cet autre article, paru le 18 août 1955, relate les origines et les faits marquants de la vie de M. Adélard Boucher. Il est mentionné que son père était constructeur de bateaux et que ses fils travaillaient, tout comme lui, à Marine Industries. On précise que M. Adélard Boucher a tracé les gabarits des corvettes, des balayeurs de mines, des cargos et du brise-glace Labrador.
Cet article, paru dans L'écho de la marine du 30 mars 1944, rendait également hommage à M. Adélard Boucher, le maître du Mould Loft (salle des gabarits).
Ce film montre des travailleurs qui préparent la barge Redriver pour son lancement en 1934 aux chantiers Manseau. En arrière-plan, on perçoit également la drague Manseau No 101. Joseph, Édouard et Ludger Simard s'y trouvent en compagnie d'autres hommes non loin du Redriver. Notez la présence de plusieurs chevaux sur le chantier.
En 1937, on transporta ce bâtiment de Trois-Rivières jusqu'à Sorel à l'aide de chalands. Par la suite, celui-ci devint le grand bureau de Marine Industries.
Les chalands étaient tirés par un remorqueur.
C'est M. Jean-Baptiste Crédit Péloquin (à gauche) qui dirigea le transport sur le fleuve de cette bâtisse de Trois-Rivières jusqu'au quai de Marine Industries.
Un homme aide le plongeur à revêtir son habit de scaphandrier. L'habilleur fixe le col en métal. Il ajoute des plombs aux pieds et à la ceinture. Finalement, le casque est fixé au reste de l'habit. Deux hommes activent une pompe pour fournir l'air au plongeur.
Voici comment s'habillait un plongeur en 1938. Cette photo a été prise à Orient Bay en Ontario lorsque des travailleurs de Marine Industries livrèrent les remorqueurs Orient Bay et Nipigon en plusieurs sections qui furent transportées par train.
Cet article de L'écho de la marine, datant du 29 juin 1945, rend hommage à l'efficacité et à la compétence des ouvriers de la Sorel Steel Foundries. Ce sont eux qui en 1941 ont fabriqué la chaîne de la rampe de lancement pour les cargos de 10 000 tonnes de Marine Industries. Ce travail exigeant avait été effectué en moins de deux mois. Cela représentait un exploit unique au Canada. Cette chaîne avait une longueur d'un mille et quart (6 600 pieds). Chacun de ses chaînons pesait 38 livres et avait une longueur de 13 pouces.
Cette voie ferrée inclinée (Marine Railway) représentait, à l'époque, la plate-forme de lancement la plus large et la plus longue au monde pour le halage des navires par la pointe. Des poulies géantes servaient au hissage du navire par le côté. Les câbles étaient actionnés par trois treuils électriques synchronisés.
On voit ici la tête de la voie ferrée inclinée montrant les quatre chemins de fer qui s'étendaient sur une distance de 1 200 pieds et s'inclinaient dans l'eau de la rivière Richelieu. Au fond, on distingue la cabine de commande et la cabine des câbles-chaînes de la voie inclinée. Le système de chaînes sans fin qui abaissait et relevait la plate-forme était actionné par le moteur électrique de la cabine des câbles-chaînes.
Cet autre point-de-vue en direction de la rivière Richelieu montre des travailleurs sur la voie ferrée inclinée, le 17 juillet 1942. La plate-forme de lancement est près de la rivière.
Sur cette photo datant du 16 juillet 1942, on observe plusieurs travailleurs qui circulent sur les chantiers de Marine Industries.
Les travailleurs semblent minuscules à côté de l'immense hélice du cargo Fort Frontenac. (18 juillet 1942)
Plusieurs travailleurs préparent le lancement du cargo Fort Frontenac, le 18 juillet 1942.
Cette photo, datant de 1941, montre des employés de l'usine de fabrication d'armement Sorel Industries (SIL) quittant leur lieu de travail, à midi, pour l'heure du lunch.
Ces ingénieurs développent des procédés et des outils destinés à assurer un haut degré de précision pour la production de canons. (SIL, 1942)
Ce technicien mesure, à l'aide de cet instrument (Vickers Hardness Tester), la dureté de l'acier. (SIL, 1942)
On inspecte ici un canon. (SIL, 1942)
Cet instrument permettait de mesurer la force de tension. (SIL, 1942)
On voit ici un soudeur à l'œuvre à Sorel Industries en 1942.
C'est ainsi qu'en effectuait le remplissage des lingotières en 1942 à SIL.
La forge à Sorel Industries en 1942
Meulage à SIL en 1942
Ce marteau, d'une capacité de 3 600 livres, est ici opéré par M. Robert Lemoine en 1942 à SIL. MM. Léo Lemoine et Samuel Lavoie manœuvrent la pièce.
Ce marteau de 6 tonnes donnait une forme aux pièces chaudes entre 2 matrices. À droite, un homme transporte la pièce entre les matrices. Une fois étampée, on découpait les contours de la pièce qui excédaient. (SIL, 1942)
Découpage d'une plaque d'acier en deux chez SIL en 1942.
Le marteau écrase un bloc d'acier chaud entre deux matrices pour lui donner une forme. (SIL, 1942)
Un travailleur opère le four à arc afin d'effectuer une coulée d’acier liquide dans une poche. (SIL, 1942)
Ce machiniste positionne une pièce sur sa machine. (SIL, 1942)
Scie hydraulique à froid (SIL, 1942)
Ce machiniste perce un trou dans le bout d'une pièce. (SIL, 1942)
Ce machiniste opère un tour afin de dégrossir cette pièce forgée. (SIL, 1942)
Inspection de pièces provenant de la section des outils. (SIL, 1942)
Mlle Lucienne Gélinas actionne une fraiseuse horizontale. Elle perce un trou qui permettra d'immobiliser la pièce lorsqu'elle sera montée sur le canon. On disait de son sourire qu'il était celui de la victoire. (SIL, 17 mars 1943)
Mlle Rita Perreault, originaire de Lanoraie, fait une lisière dans le métal. Une note à l'arrière de la photo indique que cette jeune femme était méticuleuse et qu'elle utilisait souvent le micromètre pour fabriquer avec précision les pièces du canon de 25 livres. (SIL, 17 mars 1943)
Mlle Bérangère Champoux était également une travailleuse à Sorel Industries. Elle usinait les pièces pour les essieux des roues des canons de 25 livres. (17 mars 1943)
Cette travailleuse de Sorel Industries inspecte une plaque provenant de la Plate Shop. (1943)
En 1944, 46 policiers et pompiers composaient la force constabulaire à Marine Industries. Me Arthur Simard, fils de Joseph, (au milieu de la première rangée) était directeur du personnel et directeur du département de la police et des incendies. Ce département assurait la protection des chantiers 24 heures par jour. Il possédait un équipement complet pour combattre les incendies : boyaux, extincteurs, camions, pompes à incendies et costumes imperméables.
Voici un ouvrier à Marine Industries qui travaillait sur le destroyer Assiniboine en 1956.
Un homme travaillant sur le pétrolier Gulf Gatineau en 1975.
Quatre travailleurs près de l'immense hélice du cargo Jacek Malczewski en 1978.
Des travailleurs près du traversier Armand Imbeau en 1980
Cette plaque a été offerte à M. Jean Bergeron qui a occupé un emploi à Marine Industries de 1935 à 1981.
On voit ici un ingénieur dessinant les plans du navire de recherches géodésiques Bernier en 1982.
Deux travailleurs manipulent des gabarits du navire de recherches géodésiques Bernier en 1982.
En juillet 1942, M. Roland Boucher trace les patrons des pièces qui servirent par la suite à la construction du navire de recherches géodésiques Bernier.
Un travailleur s'occupe d'une plaque du navire de recherches géodésiques Bernier en août 1982.
Un tuyauteur est à l'œuvre sur le navire de recherches géodésiques Bernier en 1982.
Deux soudeurs œuvrent sur une section du navire de recherches géodésiques Bernier en mars 1983.
Plusieurs hommes travaillent à différents niveaux sur le navire de recherches géodésiques Bernier à l'intérieur d'un bâtiment aux chantiers de MIL en 1983.
Un camionneur sort une section du navire de recherches géodésiques Bernier d'un bâtiment en mars 1983.
Des travailleurs manœuvrent une section du navire de recherches géodésiques Bernier en 1983.
Soudeur à MIL
Soudeur à MIL
Un travailleur opère un pont roulant lors de la construction du brise-glace Edward Cornwallis en 1986.
Deux soudeurs travaillent sur le brise-glace Edward Cornwallis en 1986.