Chantiers navals de Marine Industries
Chantiers navals de Marine Industries
Chantiers navals de Marine Industries
Sorel Steel Foundries
Sorel Steel Foundries
Sorel Steel Foundries
Remorqueur Magpie
Chantiers de Marine Industries
le cargo Fort Frontenac
Chantiers de Marine Industries
Chantiers de Marine Industries
Chantiers de Marine Industries
Fabrication de l'acier
Pétrolier Arthur Simard
Pétrolier Gulf Gatineau
Pétrolier Gulf Gatineau
Pétrolier Gulf Gatineau
Les pétroliers Gulf MacKenzie
et 5 de Septiembre
cargos polyvalents polonais
cargos polyvalents polonais
cargos polyvalents polonais
cargos polyvalents polonais
Traversier Armand Imbeau
chantiers de Marine Industries
Une intense activité régnait sur les chantiers navals. On pouvait y voir différents types de navires, principalement des dragues et des remorqueurs, accostés aux quais. Plusieurs grues servaient au déplacement de matériel lourd.
Sur cette photographie aérienne, datant de 1942, on observe en avant-plan des cargos de 10 000 tonnes en construction sur leurs lits de montage de part et d'autre de la rampe de lancement. Plus près du fleuve Saint-Laurent, on aperçoit les bâtiments de Sorel Industries où on fabriquait les canons et les obus.
Ces images, probablement tournées en 1937, montrent des travailleurs qui circulent près de l'usine devant le directeur-gérant de la Sorel Steel Foundries, M. Ludger Simard. On y voit aussi en arrière-plan une voiture tirée par des chevaux.
Les frères Simard étaient réticents à l'idée que les employés de leurs usines soient syndiqués. Trois grèves importantes visant la reconnaissance syndicale se produisirent donc de mai à octobre 1937. La première grève fut déclarée le 3 mai et dura jusqu'au 31 mai à la Sorel Iron Foundries, la Sorel Steel Foundries et aux Ateliers mécaniques. Les employés revendiquaient les mêmes conditions que celles qui prévalaient ailleurs au Canada.
On voit ici les vitres cassées à la Sorel Steel Foundries lors de l'émeute de la nuit du 26 au 27 mai 1937.
Le 11 mai, le directeur-gérant des Ateliers Mécaniques, M. P. A. Lavallée, se fit menacer par les grévistes lorsqu'il essaya d'entrer dans son bureau. Durant la nuit du 24 au 25 mai, des vitres furent cassées aux Ateliers Mécaniques et à la résidence du surintendant des Chantiers Manseau, M. Eugène Gendron. Des briseurs de grève s'en prirent, durant la nuit du 26 au 27 mai, à la résidence du président du Conseil central des syndicats catholiques de Sorel, M. Napoléon Latraverse (charpentier-menuisier) en fracassant des vitres. Ceci entraîna une réaction violente de la part des grévistes en causant une véritable émeute une heure après cet incident. Des dommages considérables furent subis aux Ateliers Mécaniques, à la Sorel Steel Foundries et à la Sorel Iron Foundries. De plus, des résidences furent fortement endommagées, celles du directeur-gérant de la Sorel Steel Foundries M. Ludger Simard, du directeur-gérant des Chantiers Manseau M. Édouard Simard, de M. Lucien Lachapelle (un cadre) et du surintendant des Chantiers Manseau M. Eugène Gendron.
Plan de Sorel illustrant les différents lieux impliqués durant les grèves de 1937.
Il y eu une deuxième grève du 1er au 3 juin. Mais, c'est à partir du 4 août que la grève générale éclata, impliquant cette fois-ci toute l'industrie de la métallurgie ainsi que les chantiers de construction navale. Cette grève se prolongea jusqu'au début du mois d'octobre. Durant la nuit du 13 au 14 août, des incendies furent allumés à différents endroits et les vitres de l'Hôtel Saurel furent brisées. Pendant la soirée du 14 août, le premier ministre du Québec, M. Maurice Duplessis, envoya 93 policiers à Sorel pour tenter de contrôler la violence. Il répondit ainsi à la demande de M. Ludger Simard et des représentants de la Ville. Durant la nuit du 14 au 15 août, un incendie fut allumé au chalet de M. Philippe Girard, président du Conseil Central des Syndicats Catholiques de Montréal. Quelques jours après, les usines reprenaient leurs opérations avec un nombre réduit d'ouvriers. La grève se poursuivit quand même jusqu'à la fin de septembre.
Des hommes travaillant sur le remorqueur Magpie aux chantiers de Marine Industries en 1938.
Durant toute cette période agitée, les grévistes obtinrent l'appui important du curé de la paroisse Saint-Pierre, Monseigneur Desranleau. Certaines personnes haut placées cherchèrent à l'éloigner des syndiqués. C'est ainsi que Monseigneur Desranleau dut quitter Sorel le 13 janvier 1938, car il fut nommé évêque de Sherbrooke. Les frères Simard refusaient toujours de reconnaître le syndicat. Le pouvoir syndical diminua et finalement les syndicats catholiques disparurent complètement de la région en 1939.
Voici une maquette montrant les emplacements des différents bâtiments aux chantiers de Marine Industries en 1942.
Les ouvriers œuvrant sur le cargo Fort Frontenac aux chantiers de Marine Industries, le 16 juillet 1942.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, les ouvriers de Marine Industries renouèrent avec le syndicalisme. À cette époque, il y avait un meilleur rapport de force entre les travailleurs et les employeurs. On devait maintenir un rythme élevé de production et la main-d'œuvre se faisait rare; ce qui entraîna une remontée du syndicalisme. En octobre 1942, un premier syndicat catholique signa un contrat de travail à la Sorel Steel Foundries. En juillet 1943, la majorité des travailleurs de Sorel Industries adhérèrent au syndicat catholique. En 1943, il se produisit quatre grèves de courte durée à Marine Industries. Finalement, le gouvernement libéral du Québec d'Adélard Godbout obligea les employeurs à négocier avec les représentants des travailleurs.
Cette vue aérienne montre les chantiers de Marine Industries (MIL) (centre gauche de la photo), le 25 avril 1950. Les quatre bateaux blancs sont accostés entre le pont de la voie ferrée et le pont Turcotte. Une sortie de ce deuxième pont menait directement aux chantiers à cette époque.
Cette vue aérienne, datant du 25 avril 1950, permet de bien observer la « grande marine » (rampe de lancement). Des navires sont en construction sur les lits de montage jouxtant de part et d'autre cette rampe. Remarquez les quatre bateaux blancs entre les deux ponts.
Cette photo aérienne offre une vue sur les chantiers de Marine Industries en 1968. Notez la présence du traversier brise-glace Ambrose Shea accosté au quai sur la rivière Richelieu.
Cette illustration, tirée d'un document produit par MIL en 1968, indique les étapes de fabrication de l'acier.
On voit ici le pétrolier Arthur Simard sur la rampe de lancement aux chantiers de MIL en 1973.
Le pétrolier Gulf Gatineau aux chantiers de MIL, le 25 mars 1976
Le pétrolier Gulf Gatineau aux chantiers de MIL, le 30 avril 1976
Le pétrolier Gulf Gatineau aux chantiers de MIL en 1976
Les pétroliers Gulf MacKenzie et 5 de Septiembre aux chantiers de MIL en 1977
Le cargo polyvalent Jacek Malczewski aux chantiers de MIL en 1978
Cette photo aérienne permet d'observer les cargos polyvalents polonais accostés au quai de MIL sur la rivière Richelieu en 1978.
Le cargo polonais Artur Gröttger en construction aux chantiers de MIL en 1980.
Le cargo polonais Artur Gröttger en construction aux chantiers de MIL en 1980.
Le traversier Armand Imbeau aux chantiers de MIL en 1980.
Ce plan montre différents bâtiments sur les chantiers de MIL en 1983. L'atelier de pôles et tôles servait à la fabrication des alternateurs. On voit également l'emplacement de l'atelier qui était utilisé pour l'assemblage des wagons.